Écrire un roman!

LiminaireLe pari a déjà été tenu et relevé avec brio, lors des «Poétiques Romanesques». Certains s’en sont sortis avec des livres bouclés avec les publications telles que: Entre-nous, Sous ces douces collines mes larmes coulent. D’autres encore ont fini l’écriture d’Animal et de Toussaint.) Le reste, que l’expectative du pavé a effrayé, s’en est sorti avec une panoplie de nouvelles sous les bras. Quelque soit votre niveau, cet atelier est pour vous !

La charte de nos poétiques du roman

Le plus grand obstacle qui se dresse entre les gens et leurs ambitions artistiques n’est pas le manque de talent, mais le manque de date butoir ! Le pari est d’écrire 30.000 mots, c’est-à-dire, environs 120 pages avant chaque reprise en Septembre. Plus concrètement, il s’agit d’écrire en atelier un quart de page, une demi-page, ou une page ; peu importe, mais qu’on la retravaille chez soi et ramener au minimum 5 pages à l’atelier qui suit pour en discuter avec les autres. Trente minutes, en début d’ateliers sont consacrées à ces retours sur évolutions. Sachant que nous-nous verrons un vendredi sur deux, ces deux semaines devraient suffire. À terme, en respectant la charte, et en comptant sur la réécriture, on aura le temps d’atteindre le record, en termes du nombre de mots pouvant conférer la mention «roman » à un manuscrit : 40.000 mots.

Un double principe

L’aventure romanesque est un marathon. Beaucoup s’essoufflent en chemin et abandonnent ; on cajole à dessein des rêves de publication, mais on manque de temps de s’y consacrer.

L’ambition ici, est d’abord sans ambition, sinon au préalable développer la mécanique automatique et spontanée du remplissage ou du noircissement de la page, de l’écriture en vrac kilométrique. L’analyse viendra au moment de la réécriture. Par ailleurs, qui a dit que l’écriture était une activité solitaire? Bien au contraire, écrire avec des partenaires aide tous les partis à puiser dans la source d’énergie compétitive qui se met en branle quand plusieurs personnes travaillent au même but. L’écrivain n’en est que plus productif, lorsqu’il a conscience de ne pas être seul à végéter dans son jus créatif. Mieux, la motivation se retrouve d’autant exacerbée, quand l’on sait que l’on dispose de l’écoute attentive, prête à partager les triomphes et les tragédies de l’aventure collective. Et cette pseudo sensation de concurrence, qu’offre l’atelier, a son mérite de débloquer la plume.