Écrire un roman, le temps du corona

LiminaireLe pari a déjà été tenu et relevé avec brio, lors des «Poétiques Romanesques» en ateliers présentiels. Certains s’en sont sortis avec des livres bouclés avec les publications telles que: Entre-nous, Sous ces douces collines mes larmes coulent. D’autres encore ont fini l’écriture d’Animal et de Toussaint.) Le reste, que l’expectative du pavé a effrayé, s’en est sorti avec une panoplie de nouvelles sous les bras. Quelque soit votre niveau, cet atelier est pour vous !

Écrire en temps de confinementAlors, pourquoi ne pas donc rééditer l’expérience collective ! Surtout en ces temps troubles où le limon servant de liant aux relations sociales déjà brinquebalantes en temps normal, plus que jamais se retrouve fragilisé, avec pour conséquences, un moral affecté par ce mal qui rôde, et du « temps dégagé » pour certains. Pourquoi donc écrire en ateliers alors qu’on a maintenant du temps pour le faire! Grosse erreur ! Avec une vie bien remplie par mille occupations contraignantes, l’esprit humain ne rechigne guère à vaquer à la mille et unième occupation contraignante supplémentaire ! Et notons-le bien, quoi que l’on dise, l’écriture est une contrainte ! Et avec cette évaporation passagère des contraintes de notre temps moderne, il n’est pas impossible de sortir du lit (avec grand effort) à quatorze heures de l’après-midi sans aucune culpabilité. Et après la douche, le petit déjeuner, le linge, la vaisselle, le ménage, les enfants, facebook, les mails, les coups de fils, etc., on se retrouve à tout faire, sauf écrire, quitte à le reporter au lendemain, parce qu’on a du temps ! D’où notre ambition de stimuler les volontaires à commencer par écrire, de peaufiner ce qui est déjà sur le feu, avec nous en ateliers. On peut, et/ou doit le continuer en dehors, histoire de partager l’évolution du récit avec les autres participants. Le départ pour les nouveaux projets, prendra peut-être un peu de temps. Le temps de se mettre d’accord sur le survol bref de la structure et des mécanismes du récit. Tout au long de ces visioconférences, on abordera progressivement tous les outils susceptibles de nous aider à avancer à chaque étape de l’écriture de la fiction ( roman et nouvelles) Chaque séance se clôture par la mise en pratique du, ou des points abordés à travers une proposition bienveillante d’écriture. Et ainsi, le temps du confinement, on aurait écrit plein de novelles, voire même terminé son livre pour les plus prolixes. Eh oui, la fin du confinement ! Visons cette date butoir en devenir, aux horizons incertains. À défaut d’avoir fini dans les délais, on aura maîtrisé bons nombres de règles narratologiques avancées, et suffisamment gagné en confiance, pour continuer et finaliser le projet seul, ou avec nous, à la reprise de nos séances présentielles.

La charte des visioconférences

Le plus grand obstacle qui se dresse entre les gens et leurs ambitions artistiques n’est pas le manque de talent, mais le manque de date butoir ! Le pari est d’écrire 30.000 mots, c’est-à-dire, environs 120 pages d’ici Septembre 2020. Plus concrètement, il s’agit d’écrire en atelier un quart de page, une demi-page, ou une page ; peu importe, mais qu’on la retravaille chez soi et ramener au minimum 5 pages à l’atelier qui suit pour en discuter avec les autres. Trente minutes, en début d’ateliers sont consacrées à ces retours sur évolutions. Sachant que nous-nous verrons un vendredi sur deux, ces deux semaines devraient suffire. À terme, en respectant la charte, et en comptant sur la réécriture, on aura le temps d’atteindre le record, en termes du nombre de mots pouvant conférer la mention «roman » à un manuscrit : 40.000 mots.

Un double principe

L’aventure romanesque est un marathon. Beaucoup s’essoufflent en chemin et abandonnent ; on cajole à dessein des rêves de publication, mais on manque de temps de s’y consacrer.

L’ambition ici, est d’abord sans ambition, sinon au préalable développer la mécanique automatique et spontanée du remplissage ou du noircissement de la page, de l’écriture en vrac kilométrique. L’analyse viendra au moment de la réécriture. Par ailleurs, qui a dit que l’écriture était une activité solitaire? Bien au contraire, écrire avec des partenaires aide tous les partis à puiser dans la source d’énergie compétitive qui se met en branle quand plusieurs personnes travaillent au même but. L’écrivain n’en est que plus productif, lorsqu’il a conscience de ne pas être seul à végéter dans son jus créatif. Mieux, la motivation se retrouve d’autant exacerbée, quand l’on sait que l’on dispose de l’écoute attentive, prête à partager les triomphes et les tragédies de l’aventure collective. Et cette pseudo sensation de concurrence, qu’offre l’atelier, a son mérite de débloquer la plume.

Nos forfaits

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Au choix entre:


Poétiques du roman


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Poétiques du roman


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