Atelier d’écriture de poésie à Marseille

Un espace d’éveil et d’échange poétique

Écrire de la poésie, c’est entrer dans un espace où les mots cessent d’être de simples outils pour devenir souffle, vibration, résonance.

C’est un acte créateur, un mouvement qui, selon Aimé Césaire, rejoint l’élan même qui engendre l’univers.

À Marseille, un vendredi sur deux, nous ouvrons cet espace lors de nos ateliers d’écriture de poésie. Il ne s’agit pas seulement d’écrire, mais de faire vivre les mots à voix haute, de leur donner un corps et une respiration : le poème prend sa vérité dans la vibration de la voix, tout comme le violon s’anime sous l’archet.

Les participants explorent le langage comme un terrain de jeu : rythmes, images, métaphores, silences… Chacun découvre comment une simple phrase peut devenir musique, comment l’ordre des vers peut transformer l’ensemble en une architecture vivante.

Écrire ensemble, c’est aussi accueillir l’inattendu, « le prévisible, mais non encore formulé », pour reprendre les mots de René Char. Chaque atelier est une invitation à cette quête : chercher des images nouvelles, révéler ce qui sommeille dans l’imaginaire, éprouver la mobilité de l’écriture.

La poésie est partout, souvent à notre insu. Mais ici, à Marseille, nous choisissons de lui rendre sa force première : rassembler, ouvrir, inventer, résonner.

L’ambiance est conviviale et bienveillante : chacun avance à son rythme, découvre de nouvelles manières d’écrire et se laisse surprendre par ce qui émerge. Écrire ensemble, c’est aussi écouter et se laisser inspirer par la voix des autres.

Si jamais vous vous dites poétesse …ou poète, vous êtes invité·e à nous rejoindre, quel que soit votre rapport à l’écriture. Que vous soyez déjà poète ou simplement curieux d’expérimenter, vous trouverez un espace de partage, de création et d’écoute.

📍 Lieu : Marseille
📅 Fréquence : un vendredi sur deux
✍️ Public : ouvert à toutes et tous, sans prérequis

Parce qu’au fond, comme l’écrivait Rousseau avec malice, si l’on peut faire « suer le feu dans un sonnet », pourquoi ne pas s’y essayer ensemble ?